QUEL LIVRE?
L’Auteur
Karma Sangyé Tenpa : sous ce nom tibétain – qui lui a été donné en 1975 par le Lama Kalu Rinpoché – se cache un auteur naguère bien connu dans un tout autre domaine : la technique électronique

"Viola Tricolor" : c’est le nom botanique de la pensée sauvage. Il y en a tout plein dans la prairie où sont installées ses abeilles, ce sont elles qui lui ont donné l’idée de ce titre.

Des pensées sauvages, c’est à dire non pas "non-conformistes" mais plutôt "nonconformes" ce livre en est rempli, qui lui ont été inspirées par une certaine vision du monde et des hommes à travers l’enseignement du Bouddha et des philosophes stoïciens, particulièrement Epictète, ainsi que par la lecture des œuvres de René Guénon.

Que l’on n’y voie pas un quelconque engagement politique ? Il ne se situe ni à droite, ni à gauche, ni au centre, il essaie simplement de s’exercer à la vision des choses telles quelles sont, débarrassées du voile d’illusion qui les enveloppe

Dans ce bouquin, il y a "à boire et à manger". Que ceux qui sont assoiffé essayent d'y trouver de quoi étancher leur soif . Que ceux qui sont affamés y cherchent de quoi contenter leur faim. Ceux qui ont froid pourront toujours le brûler pour se réchauffer les mains.

Faites-en ce que vous voulez en fonction de vos besoins mais tachez que ce soit en la circonstance le meilleur usage possible.
 

L'Illustrateur :
Francis SAILLART, même s’il n’a pas d’âge, est né en 1941 à Paris, de souches picarde et bordelaise; souches dont les racines plongent dans quelque neuf provinces françaises.

Son œuvre, étrangère aux divers courants contemporains, est vaste et indéfinissable.

Si vous lui demandez qui sont ses maîtres, il vous dira toute l’École française, tous les peintres européens; puis il ajoutera ses amours d’enfance, les paysagistes chinois et japonais de la tradition taoïste, peintres de ciels, de montagnes, de fleuves vaporeux.

S’il est une oeuvre où s’illustre l’essentielle dualité de l’être humain, sans cesse tiraillé, sinon écartelé entre les sommets et l’abîme, c’est bien celle de Francis SAILLART.

Empressons-nous d’ajouter que cette dualité se révèle surtout à travers les efforts répétés de l’artiste pour nous tirer vigoureusement vers le haut. Cependant, il ne peut résister, parfois, à la tentation de montrer, en quelques traits de plume à l’humour incisif, ceux qu’il appelle "Les Fils du Siècle" et d‘autres navrantes figures de la comédie humaine.

Mais quittons l’ombre pour la lumière. Celle de ses paysages d’aquarelle pure qui tendent au dépouillement absolu, ainsi que celle de ses forêts-cathédrales, de ses étangs, de ses cavernes, de ses châteaux et de ses villes, aux contours et aux architectures solides. Là, toute figure humaine est absente et pourtant la présence de l’homme y est évidente, palpable.

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(*) –   Les textes qui suivent sont extraits d'un manuscrit à la recherche d'un éditeur.Si vous voulez bien l'éditer vous pouvez me contacter à l'adresse ci-après.
Le texte existe actuellement sous la forme d'un document PageMaker prêt pour l'impression. Je puis également le livrer au format Acrobat. Vous pouvez me contacter :
EMail : sangye.tenpa@waanadoo.fr
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