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On a, au sujet des malheureux Templiers, écrit à peu près tout et son contraire. Il est probable qu’ils ne méritaient « ni tant d’honneur, ni tant d’indignité ».

C’est surtout depuis la fin du XVIIème, siècle que les légendes prétendant à une doctrine secrète transmise jusqu’à nous à pris corps et c’est développée, au point qu’il existe actuellement un nombre incalculable de groupements composés de naïfs et d’escrocs, qui se réclament de l’Ordre du Temple.

De multiples raisons en sont à l’origine en plus de l’auréole que leur donna le martyre.

Il furent à Jérusalem les gardiens des Lieux Saints, fonction symboliquement centrale, il est vrai mais dans laquelle ils avaient été précédés par les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin, que l’on ignore généralement et qui régissaient le spirituel et le temporel, dans leur zones d’influence. Ils étaient propriétaires terriens et desservaient les paroisses. Ils avaient également pour emblème une croix à branches égales assez semblable à celles des Hospitaliers de Saint-Jean et des Templiers qui les supplantèrent à Jérusalem.

On peut encore voir cette croix sur les pignons d’églises leur ayant appartenu (A Bar-le-Régulier, qui leur doit son nom, au sud de la Côte d’Or, par exemple) .

On a fabriqué de nombreux faux au sujetdes Templiers, y compris un trop célèbre alphabet secret, contenant des lettres qui n’existaient pas à leur époque.

En dehors de la chevalerie, et (peut-être pour certains d’entre eux) d’initiations de métier, rien ne prouve l’existence de pratiques particulières. Il est maintenant prouvé, qu’il n’ont pas eu de style de construction propre, encore que les coupoles qu’ils avaient sous les yeux en Orient aient pu influencer leurs constructeurs, probablement extérieurs à l’Ordre, « fournisseurs » privilégiés, à une époque ou l’on cherchait à s’attacher les hommes de métier.

Qu’ils aient pris des libertés avec l’Eglise et la Royauté est par contre attesté : c’est ce qui, avec leur réputation de richesse, les a perdus.

La légende est captivante, elle permet souvent une compréhension plus directe, il convient toutefois que les constructions intellectuelles, comme les autres, reposent sur un terrain solide. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé à Jean-Pierre Bayard de nous donner la primeur pour Cosmos de l’étude ci-dessous, ce qu’il a accepté avec sa gentillesse habituelle :

Article sur les Templiers

Le hasard d'une lecture apporte une opinion sur laSagesse de Salomon, il me semble qu'elle est plus que jamais d'actualité !

C. G. le 2/7/97
 
 

Pour ceux qui ne connaissent pas J.-P. Bayard, la notice du WO’S WHO, (28ème édition 1996-1997) est reproduite ci-dessous :

BAYARD (Jean-Pierre), pseudo. de Jean BAJARD, Ingénieur, Ecrivain. Né le 7 février 1920 à Asnières (Seine). Fils d'EdmondBajard, Ingénieur, et de Mme, née Louise Régnier.

Etudes: Ecole communale d'Argenteuil, Lycée Jules Ferry de Versailles, Faculté des lettres de Rennes.

Diplômes: Docteur ès lettres, Ingénieur de l'Ecole supérieure des travaux publics, Diplômé de l'Ecole supérieure dupétrole.

Carrière: Ingénieur des Travaux publics (194Z-1980), Expert près les Cours d'appel de Paris et de Versailles (depuis 1954), Membre du Conseil d'administration de la Société des ingénieurs des travaux publics (depuis 1948), Ecrivain (depuis 1945), Chroniqueur et Critique d'art (depuis 1945) dans un grand nombre de journaux et de revues, notamment les Nouvelles littéraires, Arts, Opéra, Mercure de France, Membre du Syndicat de la presse artistique française (depuis 1950), Sociétaire de la Société des Gens de lettres (depuis 1954), Président du cercle Scarron (depuis 1959), Directeur des collections Horizons ésotériques aux éditions Dangles (depuis 1970) et Voies traditionnelles aux éditions Guy Trédaniel (depuis 1987). Vice-président de I 'Institut Eurafricain pour le développement du Sahel (depuis 1976), Président de l'Association des journalistes, écrivains et éditeurs (depuis 1979), Directeur littéraire des Editions philosophiques (1981-83), Membre de l'Association internationale des critiques littéraires, du prix Voltaire, des Bourses Adolphe Lafont.

OEuvres: Auteur de plus de quarante ouvrages dont: L'histoire des légendes (1955), le Symbolisme du feu (1973, prix de l'lnstitut, 1987), le Symbolisme maçonnique traditionnel (1974), le Symbolisme de la Rose-Croix (1975), le Compagnonnage en France (1977), le Diable dans /'art roman (1982), la Spiritualité de la Franc -Maçonnerie (19R2), Sacres et couronnements royaux (1984), le Tarot, Guide des sociétés secrètes, la Tradition cachée des cathédrales (prix Bordin de l'lnstitut 1990, Médaille d'argent de l'Académie française, 1991),

Décorations: Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre national du Mérite,

Distraction: voyages. Collection de tableaux et de livres Voir l’article sur les Templiers

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