C - D
C
Cakra, (sk)  prononcer Chakra : Littérallement : cercle .Centre subtil : on distingue habituellement six cakras: mulâdhara, svadhisthana, manipura, anahata, viçuddha, ajna

Chanda (sk. - p.): désir, intention, passion.

Candala, l'homme qui n'appartient à aucune des quatre castes: sans feu ni lieu, celui qui est en dehors de la communauté hindoue

Cid-ananda (sk) : pure intelligence et pure Felicité (voir sac-cid-ananda).

Cit (sk): l'lntelligence, la Conscience ou la Connaissance absolue.

Citta (sk. - p.): âme, psyché, coeur. le mental compris dans son sens le plus étendu; une des quatre fonctions de l'organe intérieur; le réceptacle de tous les souvenirs et de toutes les tendances

Cuda (sk):  la crête;

Cuda-mani : le joyau qui surmonte une couronne, le fleuron..

Cakrasambava (sk.) (tib.: khor-lo bde-mchog): le Yidam de Naropa et la déité tutélaire principale de l'école Kagyupa.
Cinq Poisons : (tib.: dug lnga): les cinq poisons traditionnels de l'esprit humain sont: I'orgueil, la passion ou l'avidité, la haine, la jalousie ou l'envie, l'ignorance.

Claire Lumière (tib.: od-gsal): luminosité-lucidité qui est la nature profonde de l'esprit. La Claire Lumière, c'est la vitalité de l'esprit qui fait l'esprit, naturellement vide, se connaître en lui-même.

Chöten (tib.: mchod-rten) (sk.: stupa) réceptable du Culte; lieu d'offrandes et de vénération. Monument qui comprend une sorte de dôme érigé sur un socle à degrés. Il symbolise les différents aspeccts, les différentes étapes de l'éveil.

Le Stűpa de Plouray (Morbihan)

Ce stupa est visible au centre Bouddhiste Tibétain
Druk Toupten Tcheukhor Ling à Plouray en Bretagne

Conscience Connaissance (tib.:rnam-çes) (skt.: Vijnâna): Principe conscient, conscience fragmentaire et fragmentée qui se conçoit en tant que "moi". Principe de connaissance relatif, indirect et fragment aire (selon Drukchen Dongsey Thuktsé Rinpoché).

Conscience Primordiale (tib.: kun gshi) (sk.: âlaya): cette consience primordiale source de tout est synonyme dans les Tantras de l'ultime et absolue vérité.

Corps de Buddha Inné (tib: ngo-bo nyid sku) (sk.: svabhâvakâya) l'essence de la bouddhéité que chacun possède en son propre corps et qu'il s'agit de réaliser.

Corps Mental (tib. : yid-kyi gzugs): la cause la plus importante des halucinations dans le bardo. La sensation de posséder encore un corps La conscience d'un corps qui n'existe pourtant plus.

Canon bouddhique : l'ensemble des textes canoniques qui constitué de trois parties: 1. les sermons (sutta pâli sk : sûtra); 2. la discipline (vinaya)- 3: la doctrine supérieure, philosophie et psychologie (abhidhamma pâli, sk : abhidharma).

Compassion ( karunâ): pitié à l'égard des êtres souffrants; la deuxième parmi les quatre demeures sublimes (brahma-vihara).

Compréhension correcte (sammâ-ditthi): vue juste; opinion correcte, point de vue de celui qui voit les choses telles qu'elles sont.

Concentration mentale (samadhi): concentration atteinte par une haute méditation; unification de la pensée sur le seul indice mental.

Conduite pure (brahmacariya): l'ensemble de l'entraînement de la vie religieuse; l'ensemble de l'Enseignement. Parfois, le terme brahmacariya est employé dans les textes canoniques pour désigner plus précisément la chasteté.

Confiance sereine ( pâli : saddha, sk. shraddha): conviction, croyance, foi née de la compréhension de l'Enseignement.

Continuité d'existence (samsara): cycle d'existence; cycle des rennaissances série des existences.

Coproduction conditionnée (Pâli : paticca-samuppâda, sk : pratîtya-samutpâda): production condititionnée; douze causes interdépendantes qui constituent le cycle de la souffrance.
Culture mentale (sk. bhavana): méditation; exercice pour développer les capacités de la pensée bien entraînée soit par des méthodes de la concentration (samatha bhavana), soit par des méthodes de la vision analytique (vipassana bhavana).

Chandogyôpanisnad : une des Principales Upanishads

Cinq Poisons (tib.: dug lnga): les cinq poisons traditionnels de l’esprit humain sont: l’orgueil, la passion ou l’avidité, la haine, la jalousie ou l’envie, l’ignorance.

Compassion( karunâ (sk) ): pitié à l’égard des êtres souffrants; la deuxième parmi les quatre demeures sublimes

D

Dana (Sk. - p.) : don.

Dévas.: Dieux du brâhmanisme conservès par les bouddhistes. Ce nom désigne tout esprit céleste, mais particulièrement des dieux de rang secondaire qu'on peut comparer aux anges.

Devadatta  : nom propre très répandu dans l'Inde; correspondrait chez nous a Pierre ou Paul; littéralement: "Dieudonné"

Dharma (sk) Dhamma (p) (tib.: chos) : selon la racine sanscrite "dr": l’ensemble des processus qui régissent la vie cosmique, les lois de l’univers, découvertes où à découvrir. Désigne aussi parfois tantôt l’enseignement du Bouddha, tantôt toutes les existences ou bien toutes les vérités, la vérité cosmique. Avec “d” minuscule signifie tout ce qui existe, chaque phénomène. Avec “D” majuscule, signifie enseignement religieux. Méthode qui soutient les êtres, les empêchant de tomber dans la souffrance samsârique.les Klêsa : peines.RETOUR VERS BIBLIO

Dharmakya. " le Corps de la Loi" . Le plus subtil des trois corps que revêtent successivement les Bouddhas, celui qu'ils possèdent seulement après le Parinirvâna.

Dhyana (sk) : , jhana (p): états de conscience sublimée. Méditation mystique abstraite, intuitive,  extase, ravissement, le résultat du Samâdhi.
Le Buddha n'a pas conseillé les extases en tant que pratiques de dévotion religieuse, car il affirmait que la délivrance ne peut être obtenue que par la connaissance des "Quatre Vérités excellentes" et en marchant dans "Le Noble Chemin Octuple" ; mais il ne contraria pas ceux qui se plaisaient dans l'extase et les visions béates.
Selon interprétation le Dhyâna n'est pas la perte de la conscience, mais destruction voulue et délibérée de l'égoïsme.
Il y a quatre degrès de Dhyâna compris généralement sous le nom de Samâdhi: le premier est un état de joie et de contentement qui naît d'une abstraction dans la recherche et la réflexion; le second procure une profonde paix sans réflexion ni recherche; le troisième effectue la destruction de la passion et le quatrième consiste en une parfaite égalité d' Ame qui détruit la souffrance (voir Eugêne Burnouf, lntroduction à l'hitoire du Bouddhisme indien, et T. W. Rhys Davids, Buddhism).
Dans le Fo-shô-hing-tsan-king, le Dhyâna n'est mentionné que deux fois seulement, III, 17, versets 960-978, où Arâda expose la doctrine des Quatre Dhyânas que n'approuve pas le Bouddha, et au moment de la mort du Bouddha, où il est dit que "lorsqu'il a perdu connaissance son esprit a passé par les Quatres Dhyânas.

Dharmacakra : la roue du Dharma ; un des principaux symboles du Buddha. Avant que l'on commence à faire des images du Buddha c'est cette roue qui figurait la doctrine.

Dharmadhatu (sk) : , dhammadhatu(p): " sphère " de la doctrine, élément du Dharma, élément primordial des choses.

Dharmata (sk) : , Dhammata (p): "Ipséité" "choséïté", nature des choses ordre des choses.

Dhatu : substance secondaire dont le corps est constitué; le viveka-cuda-mani  mentionne sept dhatus; les tantras n'en reconnaissent que six.

Dhrta-râstra : roi, aveugle de naissance, à qui, dans la Bhagavad-gîta, est rapporté le dialogue entre Çri Krsna et Arjuna.

Disciples : ( Sâvaka pâli, sravaka sk.) Disciples du Buddha qui sont de quatre sortes moines (bhikkhu), moniales (bhikkhuni) fidèles laïcs (upasaka), fidèles laiques (upasika(f)).

Disciple étudiant (sekha): disciple qui n'a pas encore atteint l' état d'Arahant; antonyme du "disciple non étudiant " (asekha) qui signifie le disciple qui a atteint l'état d'Arahant.

Disciple noble (ariya savaka): disciple des êtres nobles, c'est-à-dire laic ou religieux qui se comporte selon les conseils du Buddha et ceux des Arahants.

Do (Jap.) (Chinois: Tao): la Voie, la plus haute vérité.

Dogen : 1200-1253. Le fondateur de l'école Soto au Japon. En 1223, il alla en Chine, où il pratiqua le æn avec maître Nyojo durant quatre ans. Il revint au Japon en 1227. En 1244, il s'installa au temple d'Eihei-ji.

Dojo (Jap.) : lieu où l'on pratique la meditation zen.

Drishthi (sk) : , Ditthi ( p): vues, opinions.

Dosa (pâli) dvesa(sk) mauvaise volonté; colère, y compris même le moindre mécontentement vis-à-vis de soi-même; l'une des trois racines des actes moralement mauvais.Adosa: absence de haine

Dukkha (sk) : souffrance, douleur dans le sens ordinaire. Dans le sens spécial du mot, dukkha désigne à la fois les conflits, l'impermanence, le mal, la non-substantialité, l'insatisfaction de la vie et de la transmigration.
 kha = neutre, du-kha = mal-heur, su-kha = bon-heur

Dvanda,(sk) : couple de termes opposés qui se définissent, se déterminent l'un par l' autre; joie et douleur, lumiere et obscurité, par exemple.

Dakini (skt.) (tib.: mkha'- 'gro-ma): "Qui marche dans l'espace".  Être céleste d'aspect féminin,Ce sont, selon Dongsey Thuktsé Rinpoché, "des messagères, des archétypes qui représentent la transmission des secrets ".

Deva (skt.) (tib.: Lha): une des classes des divinités tibétaines.

Dharma (sk) ( Pâli : Dhamma)  : Avec un D majuscule : la Loi de l'existence, la Vérité, la Connaissance, le mode d'être réel des choses tel que l'a enseigné le Buddha Shakyamuni.
avec d minuscule :Ce qui est ce qui est à connaître, dans toutes les traditons et religions. Tous les phénomènes. Toutes les conceptions, toutes les perceptions, ce que l'on sent, ressent, perçoit, de bon comme de mauvais.

Dharmadhatu (skt.) (tib. : chos dbyings): 1'état primordial au-delà de l'être et du non-être; un monde de luniières que n'accompagne aucune forme, d'ombre

Dharmakaya (Sk.) ( tib. chos sku ) le Dharmakâya est l'essence de l'être, du corps de tous les Buddhas, de tous les êtres, et il existe toujours. Il est la nature de Buddha en tout un chacun. Le Dharmakâya est Corps absolu de Félicité, Divin Corps de Vérité, Corps universel ou Corps de tous les êtres. C'est l'expérience de la nature de Bouddha. Tout ce qui apparaît est une activité du Corps de Dharma. toutes choses perçues comme ce qui constitue et représente l'absolu sont Corps de Dharma. Dans le Dharmakâya, principe universel de toute conscience, est incluse en puissance la totalité de l'être et du devenir.

Dharmapala (skt.) (tib.: chos-skyong): ceux dont le rôle est de protéger le bouddhisme et ses institutions de ses adversaires, autant que de préserver l'intégrité des Enseignements. Ces gardiens des Lois religieuses sont généralement représentés sous leur aspect terrible, brandissant des armes et écrasant de leurs pieds les ennemis humains ou surnaturels du bouddhisme.

Dharmata (skt.) (tib.: chos-nyd) : la Vraie réalité, la réalilé ultime, l'aspect réel, l'essence des choses telles qu'elles sont, leur qualité d'être.

Dix Maux: (tib.: mi-dge bcu ) le meurtre, le vol, l'adltère, la tromperie, le mensonge, les paroles grossières, la bêtise en paroles, la convoitise, la colère et les idées perverses. "L'individu crée son propre bonheur ou sa propre souffrance, qui ne sont ni la récompense ni le châtiment d'un être supérieur" (Bokar Rinpoché).

Dix Vertus (tib.: dge bcu): ne pas tuer; ne pas prendre ce qui n'est pas donné; observer la pureté et la morale; dire la vérité; parler poliment; ne pas rompre sa parole; ne pas médire ou calomnier; ne pas s'approprier le bien des autres; ne pas causer de tort ou de blessure à autrui; observer la pure Doctrine.

Dordjesempa (tib.: rdo-rje sems-dpa') (skt.: Vajrasattva): Dordjé Sèmpa et sa parèdre (tib.:yum) (skt.: shakti) représentent l'union des moyens et de la sagesse qui engendrent la pensée d'illumination (bodhicitta).

Dordje Tchang (tib.: rdo-rje-'chang) (skt.: Vajradhara): " Le détenteur du sceptre adamantin", c'est-à-dire de la suprême connaissance. Déité souveraine du système tantrique, du Vajrayâna ou Véhicule Fulgurant qui, s'appuyant sur les Tantras, offre une voie rapide ou directe vers l'Éveil.

Douze enchaînements de cause à effet : (tib.: rten- 'brel bcu gnyis voir aussi Pratîtya-samutpâda): origine de toutes les souffrances du cycle des existences, ces douze facteurs n'existent pas l'un sans l'autre et ils prennent naissance dans l'ignorance. Cette ignorance fondamentale de la nature réelle de l'esprit entraîne d'abord les formations mentales, qui entraînent le principe conscient dont découlent le nom et la forme, puis les perceptions des sens, le contact, les sensations, le désir, la saisie, l'existence la naissance, enfin la vieillesse et la mort.

Drölma (tib. 'sgrol-ma,sk.: Tara) : celle qui libère de la ronde infernale de l'existence. Divinité tutélaire extremement populaire qui se manifeste sous des noms et des formes divers.

Drowa Zangmo (tib.: 'gro-ba bzang-mo, sk.: Samantha Bhâdra) personnification de la Prajñâ Pâramitâ, celle qui comme une mère donne naissance à la Libération, à la capacité de devenir un Buddha.

Dzamling  (tib.: 'dsam-gling, sk: Jambudvipa) . notre "Continent" celui sur lequel nous vivons, situé au sud.

Dzogchen (tib.: rdzogs-chen): le Grand Accomplissement.Voie suprême. Doctrine insurpassable de réalisation de l'esprit selon 1'école rnying-ma-pa mais aussi enseignement ou véhicule suprême des neuf voies de la philosophie bön-po antérieure à l'introduction du Bouddhisme au Tibet.

Demeures sublimes (brahma-vihara): quatre états mentaux suprêmes :
– 1. la bienveillance (mettâ);
– 2. la compassion (karuna);
– 3. la joie sympathique (mudita);
– 4. l'équanimité (upekkha).

Désir ( pâli : tanhâ, sk.trsna): avidité, "soif" , source de la souffrance; l'un des éléments principaux qui lie l'être à la série des existences.
 
 

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