Tanmatra (sk.) : la subtile essence, la substance invisihle; première différenciation de mahat, Les tanmatras composent, en se mélangeant les uns aux autres dans une propotion déterminée ( voir panci- karana), les maha-bhutas, les objets du monde grossier; les deux termes: tanmatra et suksma-bhuta peuvent être tenus pour synonymes
Tantra (sk) Littéralement “trame” . Il s'agit d'un ensemble d'enseignements et de pratiques, vraisemblablement d'origine pré-aryenne dont on trouve des formes aussi bien dans l'hindouïsme que dans le bouddhisme du mahayana. Le tantrisme affirme que tout ce qui existe dans l'univers peut se ramener, en dernière analyse à seulement deux constituants de base : la conscience et l'énergie. Les pratiques trantriques proposent à l'aspirant, d' éveiller l'énergie spirituelle latente en son organisme. Une telle méthode doit s'allier à une haute moralité et ne doit être pratiquée que sous la surveillance d'un Maître expert.(Retourà Yoga) (retour à "Dorje Tchang)
Tao (chin.) : Littérallement
"Voie" . Concept central du Taoïme. A l'origine l'idéogramme
"Tao" signifiait "Voie" ou "Doctrine". Très tôt ce concept
fut utilisé dans le sens de "la Voie de l'Homme".
Dans le Tao-Te King de Lao tzu, le concept de Tao reçoit une
conotation métaphysique : il est ler principe premier qui embrasse
toutes choses et engendre tout l'Univers
Tathatâ (Sk. - p.): telléité, ainséité, quiddité.
Tathàgata (sk) titre donné au Bouddha dont la traduction est “donc venu”, “donc allé” ou encore “allé ainsi”et qui signifie “ni aller ni venir”. Ce terme est employé par le Bouddha dans ses sermons en se référant à lui-même ou aux autres Bouddha(s). Le sens littéral du mot est " Celui qui est arrivé comme les autres Bouddha(s) " ou " Celui qui est allé comme les autres Bouddha(s) Ephithète ou titre spécial du Bouddha que beaucoup d'autcurs traduisent par le "Parfait" .
Tat tvam asi (sk.) : "Et Cela, tu l'es, toi aussi", un des mantra par lesquels le vedânta affirme l'identité dujivaet de Brahman
Titiksa (sk.) l'endurance, le courage moral qui s'allie à un Ideal Spirituel, ce n'est pas l'attitude du stoïcien qui triomphe de la souffrance comme d'un ennemi; il s'agit de réduire progressivement l'importance que l'on accordait à la douleur, morale ou physique, en provoquant une élévation du niveau de conscience
Trikâya, (sk) les trois corps ou personnalités du Bouddha : Dharmakâya, Sambhogakâya et Nirmânakâya.
Tripitaka. Ainsi que son nom l'indique, il traite de la discipline. Après la mort du Bouddha, Ananda en récita le texte devant le concile de Râja-Grhâ.(Retour à Dhammapada)
Tripura, "La triple ville" réputée inexpugnable; symbole des trois aspects de la manifestation ou des trois corps (causal, subtil et grossier) du jiva; c'est le Divin qui, sous son aspect destructeur, triomphe de tous les pièges de mâyâ.
Triratna (sk) ( pâli : Tiratana), les trois joyaux ou sainte trinité: le Bouddha, le Dharma et le Sangha.
Trishnâ (sk) : ,Tanhâ (p): la soif dans le sens de désir. (Retour à n-p)
Trimurti : La trinité de l'Hindouisme : Brahma (Le créateur des êtres) Vishnou (le conservateur) Shiva (Le destructeur)
Theravàda (sk) : littéralement “la Voie des Aînés”. Équivalant parfois à Hinayâna (Petit Véhicule), c’est l’une des trois branches principales du bouddhisme avec le Mahâyàna et le Vajrayàna. Théories et pratiques bouddhistes prescrites et commentée dans les textes canoniques pâlis et dans les commentaires pâlis.
Trois Trésorsou Trois Joyaux (sk : Triratna) : le Bouddha, le Dharma (son enseignement), la sangha (tous ceux qui suivent la Voie du Bouddha).
Tois refuges (pâli : tisarana): Bouddha, son Enseignement (dhamma) Communauté (sangha). "Prendre trois refuges" implique la Simple acceptation implicite d'imiter, d'admirer et de soutenir le Bouddha, l'Enseignement et la Communauté.
Triratna ( pâli : Tiratana), les trois joyaux ou sainte trinité: le Bouddha, le Dharma et le Sangha.
Tulkou (
tib. : trulku
) au sens plein désigne le corps d'émanatiotion d'un Bouddha.
Toutefois, dans le langage usuel, ce terme est appli-qué à
des êtres ayant atteint un certain degré spirituel, qui peut
se situer dans les terres de bodhisattvas ou en deçà
de ces terres et dont la réincarnation est recon-nue ; ceci afin
de leur permettre de poursuivre leur progression dans les meilleures conditions
possibles. d'autre part afin de mettre leurs capacités au service
du Dharma et des êtres.
Le système des tulkou n'était pas
en vigueur dans 1'Inde ancienne ni dans les premiers siècles de
la diffusion du bouddhisme au Tibet. Ce n'est qu'à partir du 12ème
siècle qu'on a commencé à reconnaître
la réincarnation de lamas défunts.
(retour
à réincarnation)
Turiya (sk.) le Quatrième; état transcendental qui, à la fois, outrepasse jagrat, svapna et susupti et Constitue le substrat des trois états.Le sage qui s'absorbe en samâdhi entre en turiya. .