NOTES SUR LE MANUEL D'EPICTETE
 1. Nous avons eu sous les yeux, pour cette traduction du manuel d'Épictete, les trois textes grecs suivants: F. DUBNER Epicteti Manuale, Paris, Didot, 1840; Henri JOLY, Manuel d'Epictète, texte grec et traduction en regard, Paris, Delalain 1890;- Ch. THUROT, Manuel, texte grec, Paris, Hachette, 1874 (retour)

 2. La sagesse. Les maximes du Manuel s'adressaient a un jeune disciple, qui, sans l'être encore, tend à devenir philosophe.(retour)

 3. Il s'agit ici de Diogène le Cynique, mort vers l'an 393 avant J.-C. Épictète oppose souvent, aux cyniques dégénerés de son temps, leur maître Diogène.(Retour)

 4. Heraclite, d'Ephèse 576-480 avant J.-C., soutenait que le feu était l'élément primitif de la matière soumise à un perpétuel changement. Les stoïciens faisaient le plus grand cas de ses Doctrines.. (Retour)

 5  Euphrate, Syrien d'origine, était un philosophe stoïcien, d'une ampleur et d'une subtilité qui le faisaient comparer à Platon. Epictète avait probablement écouté ses leçons. Ami de Pline le Jeune, il vécut aussi dans l'intimité de l'empereur Hadrien. Parvenu à un âge très avancé et atteint d'une maladie incurable, il obtint de cet ami des arts la permission de quitter la vie en s'empoisonnant.
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 6. Zénon, fondateur du stoïcisme, était né à Citium, dans l'Ile de Chypre, vers l'an 320 avant J.C.
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7. Une proposition disjonctive est une proposition composée dont les deux membres opposés sont précédés de "ou". Une proposition copulative est une proposition composée dont les deux
membres adjoints sont précédés de "et "(Retour)
 

 8. Maîtresses, c'est-à-dire maîtresses de maison.

9. Allusion au dialogue de Platon Protagoras, où l'on voit Socrate conduisant lui-même quelques-uns de ses jeunes amis chez les sophistes. (retour)

10. Diogène, pour s'exercer ostensiblement à supporter 1e froid, tenait, en plein hiver, embrassées les statues de marbre des Dieux  (retour)

11. Chrysippe, successeur de Cléanthe comme chef de l'école stoïcienne, était regarde comme le second fondateur du stoïcisme. On l'appelait la Colonne du Portique. Ne à Soles, en Cilicie
il mourut vers 206 avant J.-C. (Retour)

12. Allusion au Criton, 46 B, de Platon. (Retour)

13. Vers de Cléanthe, philosophe stoïcien, qui, né à Assos en Cilicie, florissait vers l'an 260 avant J.-C. (Retour)

14. Vers d'on ne sait quelle tragédie d'Euripide. (Retour)

15. Réponse de Socrate à Criton. Cf. Criton, 42 D, dans Platon. (Retour)

16  Résumé de ce que Platon fait dire à Socrate, dans Apologie de Socrate,  30 C. (Retour)

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